1984. Une production de longs métrages québécois abondante et variée: 37 films ont été répertoriés dans cet annuaire. De ces titres, 21 ont été tournés en version origi­nale anglaise, 5 bénéficient d’une entente de coproduction avec un pays étranger, 6 sont des documentaires et 3 autres utilisent à la fois le documentaire et la fiction.

1984. Des coûts de production de plus en plus élevés: un total approximatif de 56 363 400 $ pour les 29 films dont nous avons pu obtenir les coûts, c’est-à-dire une moyenne d’environ 1 943 500 $ par film. Ces montants varient entre 4 250 000 $ (THE BAY BOY) et 20 000 $ (MOTHER’S MEAT FREUDS FLESH).

1984. Une conjoncture rare dans notre vie cinématographique: 32 films ont bénéficié d’une sortie en salle, dont 12 qui gardent l’affiche plus de 5 semaines. Parmi les titres les plus révélateurs, ceux qui ont réussi à conquérir leurs publics, notons LA GUERRE DES TUQUES, MARIO, LE CRIME D’OVIDE PLOUFFE, LA FEMME DE L’HÔTEL, JACQUES ET NOVEMBRE, LOUISIANA.

1984. Des écrits sur le cinéma en nombre relativement important, à la mesure des films sortis en salle : 501 notices bibliogra­phiques sont publiées dans ce numéro. Elles regroupent l’essentiel de ce qui a été écrit sur le cinéma québécois, ici et à l’étranger.

1984. Un bilan: des réflexions d’ordre général sur la production de cette année, des analyses plus spécifiques de certains films, tels sont les perspectives que nous proposent les textes de Pascale Beaudet, Jean-Marie Poupart, André Roy et Tho­mas Waugh.

Pierre Jutras