La Cinémathèque québécoise

Collections online

Ce site est rendu possible grâce à la fondation Daniel Langlois

Anciens périodiques

Télécharger pdf

Troisième tournée (1899-1900)

Avant sa troisième tournée au Canada, le duo d’Hauterives semble avoir fait un détour vers les États-Unis 1. On peut se demander s’ils n’eurent pas un certain mal à y percer malgré les obstacles semés par les producteurs américains. Peut-être leur activité fut-elle semblable à ce qu’elle était au Canada, et l’on retrouverait sans doute leurs traces dans les archives des écoles et des évêchés : “entre autres, les témoignages très flatteurs de l’archevêque de New York…” 2.

C’est pendant ce séjour que durent leur parvenir les nouvelles du procès en séparation. La Cour rend son jugement le 30 mars 1899 3 et homologue l’état liquidatif dressé par les notaires: en clair, cela signifie qu’Henry d’Hauterives doit rembourser à sa femme Charlotte Subé 50,000 francs 4. Il réclame aussitôt un délai de 15 ans pour le remboursement. La Cour n’en accorde que 10 (jugement du 23 juin) et prescrit un versement à chaque année avant le mois d’août. La conclusion de ce procès fut sans doute aussi la fin du rêve d’Henry, qui croyait pouvoir revendre son “affaire” et se retirer après deux ans d’activité 5.

Une troisième tournée débute donc à Montréal, le 29 juin 1899, par une série de représentations à l’immense Patinoir Montagnard 6, au coin des rues St-Hubert et Duluth. La direction y offre durant l’été des concerts et des spectacles de variétés dont l’imprésario Edmond Hardy recrute les vedettes à New York 7. Sans doute est-ce lui qui ramène l’Historiographe Cie à Montréal.

L'AFFAIRE DREYFUS de Georges Méliès : derrière les palissades
L’AFFAIRE DREYFUS de Georges Méliès : derrière les palissades
collection : Les amis de Georges Méliès

L’attraction principale du nouveau programme 8 est le film du combat de boxe Jeffries – Fitzsimmons. On n’en montre que le dernier round à la fin du spectacle, mais il est “applaudi à outrance… un public nombreux a assisté à la représentation. (…) Tous les morceaux du Graphophone Grand, un instrument superbe, ont été rappelés, ainsi que trois vues de l’Historiographe… ” 9.

Les films rappelés étaient sans doute les nouveautés, intercalées dans l’ancien programme. On retrouvait encore LA PASSION, LA GUERRE FRANCO-PRUSSIENNE, L’ÉPOPÉE NAPOLÉONIENNE 10, mais on avait ajouté de nouveaux Méliès : L’AFFAIRE DREYFUS, ESCAMOTAGE D’UNE DAME, LA LUNE À UN MÈTRE, etc. 11 Enfin, s’ajoutaient quelques films rapportés des États-Unis : COMBAT SHARKEY-McCOY, WHAT HAPPENED TO JONES. 12

Curieusement, après son succès au Montagnard, l’Historiographe quitte aussitôt Montréal. Pourtant les spectacles de vues animées n’y sont pas encore très répandus. Le combat Jeff-Fitz au complet tient l’affiche tout l’été au Radiascope du Parc Sohmer 13. Le Musée Eden affiche encore LA PASSION au cinématographe, attraction permanente 14. Outre cela, les films sont rares. L’American Biograph a tenu un mois 15 en avril à la salle Windsor avec des “vues de Sa Sainteté Léon XIII” que le directeur Dickson est allé “poser” au Vatican : le pape marchant dans le jardin, le pape assis, le pape donnant sa bénédiction, etc… Après une tournée en province 16, le Biograph reviendra à Montréal en décembre avec les mêmes films, des scènes de la Guerre du Transvaal 17 et d’inévitables vues de boxe 18. Les théâtres engagent de temps à autre un projectionniste 19. Les grands magasins comme Lepage en font autant pour attirer la clientèle 20. L’Historiographe reprend pourtant le chemin de la province: St-Jérôme. La ville fétiche des Hauterives verra cette fois un malheur.

La Presse, le samedi 8 avril 1900
La Presse, le samedi 8 avril 1900

Le spectacle est sous la responsabilité d’Henri Rolland, assistant-gérant de la papeterie du même nom. Ce jeune homme est l’animateur du Théâtre de la Gaieté récemment fondé par des membres de l’Union Musicale qui jouera durant la représentation. Le malheur, c’est qu’il y a à St-Jérôme deux fanfares: c’est sans doute pour damer le pion à ses rivaux de la Fanfare de St-Jérôme que le preux Rolland a conclu avant eux un arrangement avec la comtesse et son fils. Les deux “bands” sont liés à des bandes aux idées opposées. L’Union musicale a la faveur du Nord, journal conservateur qui consacre une énorme publicité au spectacle 21. L’Avenir du Nord, journal libéral dirigé par la famille Prévost, est en procès 22 contre le Nord et chante quant à lui les louanges de la Fanfare qui avait patronné les précédents spectacles de l’Historiographe. Pour ce dernier groupe, se faire ainsi damer le pion ne signifie pas seulement une blessure d’orgueil. C’est aussi leur part de revenus qui s’envole 23. Les Grandsaignes avaient sans doute de bonnes relations avec les Prévost qui imprimaient leurs programmes 24. Pour régler cet “incident diplomatique” expliquant les “petites misères qu’un certain clan lui a faites” 25, “Mme la comtesse d’Hauterives s’est montrée fort aimable en offrant des cartes de faveur à tous les musiciens de la Fanfare. Ces derniers n’ont pas cru devoir accepter, mais se souviendront de la généreuse amabilité de Mme d’Hauterives.” 26 Les recettes encore abondantes pressent d’ailleurs la conclusion d’un nouvel engagement pour l’automne, mais avec la Fanfare cette fois… 27 Ce spectacle sera d’ailleurs reporté, pendant que les deux bandes continueront à se chamailler par la voix de leurs journaux…

Après un détour le 13 et 14 juillet 28, “qui a réuni dans la salle du marché presque toute la population joliettaine” 29 l’étape suivante est marquée d’un nouvel incident. Sitôt les deux spectacles annoncés à St-Hyacinthe pour les 15 et 16 juillet 30, le Conseil de ville reçoit une lettre de l’évêché :

St-Hyacinthe, le 14 juillet 1899 Monsieur le Maire,

On annonce pour dimanche soir 16 du courant, une représentation publique dans les salles du Conseil de Ville. Permettez-moi de venir vous exprimer la peine que je ressens de la tenue de cette séance un jour de dimanche. On ne sait vraiment qu’imaginer pour faire de ce jour un jour de plaisir et de divertissement. Ce sont des excursions de plaisir, des jeux de toute sorte, des amusements de tout genre qui font perdre entièrement de vue le but et la fin de ce jour consacré à de pieuses réflexions et à la prière. Comme premier pasteur de cette ville et de ce diocèse, je gémis sur cette légèreté et cet entraînement de mes chères ouailles vers des réjouissances qui les détournent de la voie où elles doivent marcher comme chrétiens et enfants de Dieu.

Je vous serais bien reconnaissant, M. le Maire, de faire en sorte que cette représentation annoncée et demandée par une Dame d’Hauteri­ves n’ait pas lieu le dimanche, et qu’on se contente de celle qui est annoncée pour le samedi soir. On me dit que cette exhibition est bien intéressante et porte un cachet tout religieux. Je ne puis y avoir aucune objection pour quelque jour que ce soit de la semaine. Mais il en est autrement pour le dimanche, à raison des motifs plus haut exposés.

Avec l’espoir que ma présente démarche ne vous sera nullement désagréable, je demeure v. t. dév. servit, en N.S.

L.Z. Évêque, St-Hyacinthe.

La salle était sûrement réservée d’avance, mais le maire se hâte d’esquiver les reproches de son évêque. “M. le maire soumet au Conseil la lettre de Mgr Moreau, se plaignant que le Conseil ait loué la salle publique pour dimanche soir, le 16, afin d’y exhiber des scènes condamnables. Et il ajoute que la salle n’est louée à personne pour le jour en question, probablement quelque nouvelle ou annonce dans les journaux auront pu tromper Sa Grandeur. La Tribune pour une s’est évitée tout reproche à ce sujet. Elle n’a même pas fait la plus légère allusion à ces exhibitions.” 31

Le spectacle dut donc être reporté. “Les exhibitions non condamnables de l’Historiographe auront lieu mardi soir le 18 à 8h30 à la salle du marché.” 32 La Tribune dut aussi consentir à l’annoncer 33. Mais son chroniqueur prit sa revanche le jeudi : “Mardi soir devait avoir lieu l’exhibition de l’Historiographe, mais environ 30 ou 40 personnes se sont rendues à l’annonce. Ce fut un fiasco en règle.” 34

L’incident de St-Hyacinthe fut le premier d’une longue série qui se poursuivra pendant des décades au cours desquelles le clergé fera tout pour interdire le cinéma le dimanche. Les Hauterives goûteront à nouveau plus tard à cette médecine, de même que tous les projectionnistes et gérants de salles de cinéma. Mais ce problème n’empêche pas leur popularité. Le 26 juillet, l’Historiographe est à Valleyfield 35, engagé par M.M. Marchand et Robinault pour attirer à leur Palais des Amusements les centaines d’immigrants qui travaillent dans les filatures locales. 800 spectateurs répondent à l’invitation 36, probablement le plus gros auditoire depuis les débuts de l’Historiographe. La tournée se poursuit. Le 4 août, L’Avenir du Nord rapporte que “Mme la Comtesse d’Hauterives est passée ici vendredi soir en route pour Ste-Agathe où elle allait donner deux représentations d’Historiographe. Ce soir et demain elle sera à Sainte-Rose.”

Pendant ce temps, le révérend Knapp est en voyage à Chicoutimi 37. Le duo Hauterives y arrive un mois plus tard 38, samedi le 2 septembre après un détour par la région du Lac-St-Jean, et étale devant la presse locale ses lettres de références. Les représentations commencent le soir même au Patinoir et s’y succèdent devant des auditoires nombreux jusqu’au lundi. Les profits de cette journée sont remis à l’Hôtel-Dieu 39. Le lendemain, “il y a eu exposition de ces vues au couvent et dans la soirée, au séminaire” 40, où “presque personne n’avait une connaissance personnelle de ces vues.” 41

Le séjour dans cette région est interrompu, l’horaire prévoyant deux semaines de représentations à l’Exposition du Canada Central, à Ottawa, où un kiosque sur Elgin Street attend l’Historiographe 42. Catastrophe : sur l’Express du soir Montréal-Ottawa, la comtesse se fait dérober un sac contenant tous les films mis au programme pour l’Exposition. Dès le lendemain, elle doit faire la tournée des bureaux de presse de la capitale pour placer cette annonce, aussi expédiée à La Presse et à L’Avenir du Nord : “Perdu dans la nuit de vendredi à samedi, le 9 courant, dans le train no 7 partant de Montréal à 10h p.m. pour Ottawa, un sac noir, fermant à clef, d’un pied carré, pesant de 25 à 30 livres et renfermant la collection de films de l’Historiographe. Récompense libérale à la personne qui le rapportera à la gare Windsor.” 43 (Le Temps et L’Ottawa Free Press disaient au 454 rue Sussex, Ottawa – Hôtel Park ou au bureau du journal.)

Dieu sait comment, le sac fut vite retrouvé, peut-être dans les effets de quelques voleurs à la tire que la police cueillit sur les terrains de l’Exposition 44. Il y en eut même un d’arrêté à sa descente du train de Toronto, et écroué séance tenante à titre de mesure préventive. Le spectacle put donc commencer, mais “nos héros” n’étaient pas au bout de leurs peines. Le stand qu’on leur avait laissé était sur un des sites les moins fréquentés de l’Exposition; de plus les autorités de l’Exposition avaient fait de l’Historiographe une grosse attraction dans les journaux francophones, mais ne le mentionnaient même pas dans les annonces en anglais 45. Le Temps du 26 septembre annonce donc que “l’Historiographe qui a été si bien accueilli des Canadiens français à Ottawa en mars 1898 vient les prier de le visiter sur le terrain de l’Exposition. (…) Près de la porte Elgin l’Historiographe est mal placé mais la représentation est très bonne.” 46 D’ailleurs le Free Press du lendemain en parle : “among the most interesting features” qui attirent à l’Exposition entre 10 et 15,000 visiteurs chaque jour durant deux semaines.

La trace de l’Historiographe s’estompe ensuite un moment. Un spectacle annoncé pour l’automne à St-Jérôme 47 avec un projecteur neuf et un programme renouvelé, n’a pas lieu. Entre temps, un certain “professeur F.J. Blanchard,” nouveau représentant Lumière ou soi-disant, (la firme avait vendu ses brevets à Pathé depuis un certain temps déjà) ravit le public du Parc Sohmer avec des vues de la guerre du Transvaal 48. Le Théâtre Her Majesty’s, aussi à Montréal, met à l’affiche les bandes tournées par les opérateurs Edison lors du départ des contingents canadiens vers l’Afrique du Sud 49.

Il faut attendre le 20 janvier pour revoir l’Historiographe qui, “se trouvant par hasard à Valleyfield donnera, samedi soir, 20 janvier, à 8h dans la salle du Marché sa dernière représentation de vues animées. M. le vicomte d’Hauterives part prochainement pour Paris.” 50

Mais avant de partir, M. le vicomte et Mme la Comtesse sillonnent méticuleusement la région, soulevant des commentaires aussi colorés que celui du chroniqueur de l’école Saint-Louis-de-Gonzague :

VIVE JÉSUS

Lundi 22 janvier – temps doux et beau avant-midi moins un quart, arrive au parloir le vicomte d’Hauterives; nous le faisons monter à notre salle, nous prenons plaisir à l’entendre parler, nous l’emmenons prendre le dîner avec nous. Après le dîner, Madame la comtesse d’Hauterives arrive; elle demande si nous pourrions lui procurer un café noir: bien malheureuse madame nous ne le pouvons pas; tout de même si vous n’avez pas dîné; vous allez passer au réfectoire; elle ne refuse pas.

Cette après-midi M. le Vicomte donne une séance pour les élèves du Couvent et nos petits (an) enfants. (Cette) Ces séances se donnent dans notre salle en bas. Et ce soir pour tout le monde à sept heures et demie. Il n’y a pas à badiner, c’est beau, c’est charmant. Les premières scènes sont comiques; ensuite vient la vie de Notre Seigneur J.C. Après quoi viennent les histoires de l’Angleterre, de la France, des guerres, etc, etc. Ce 1er soir ne lui donne pas beaucoup d’argent, il y a tout au plus trente personnes. La séance achève à dix heures et demie.

Mardi 23. Temps bien doux ce matin, grand vent qui tourne cette après-midi et met le temps au froid. Ce soir 2ième jour de la séance, il y a beaucoup plus de monde, on peut dire peut-être le double d’hier soir. La séance s’ouvre à huit heures; en attendant l’heure, les Messieurs Bougie Onézime avec son garçon Emery; Lorrain J. et Beaulieu L. Le vicomte vient parler avec nous quelque temps. Ce soir nos pensionnaires ne payent pas pour entrer. Monsieur Stanis. Léger qui vend les billets; il vise cela de proche. Bien la séance commence. 1er tableau: Les mésaventures du charbonnier; il se fait donner des coups de bâton, c’est comique tant qu’on veut, beaucoup d’applaudissements, nous craignons aussi que plusieurs se fendent la gueule. Ce soir cela se termine à onze heures moins un quart.

Mercredi 24 – Notre vicomte embarque tous ses instruments dans une voiture et va conduire cela aux chars; ils s’en vont à Sevantin. Notre salle pour les élèves est bien malpropre, mais tout de même, nous avons été bien récompensés.

Jeudi 24 janv. Très doux ce matin grésil qui n’a pas duré bien longtemps. 51

“Sevantin” c’était peut-être St-Valentin, un autre village de cette région où passait la voie ferrée. Après “Sevantin” on les retrouve au Collège de St-Rémi de Napierville le dimanche 28 janvier. “M. le curé annonce la séance de ce soir. La salle est comble et la recette s’élève à $46.65” 52 Le lendemain après-midi “séance pour les élèves du collège et du couvent. La recette a été de $20.65. À 8h deuxième séance pour le public. L’assistance a été beaucoup moins nombreuse qu’hier soir et la recette s’est élevée à $23.25. Montant total des recettes $90.40. Le Collège a eu $25.00 sur ce montant, pour la salle et le trouble des professeurs”. 53

La troisième tournée semble ensuite prendre fin à Ste-Julie de Somerset (dans l’Estrie). “Mme la comtesse d’Hauterives nous a donné deux magnifiques soirées les 22 et 23 février. Les vues photographiques animées sont très belles, instructives et tout à fait morales. Malgré le mauvais temps et les mauvais chemins, l’assistance était nombreuse. Tout le monde a été satisfait. On ne parle de ces deux soirées qu’avec des éloges. Cette fois les annonces ne nous ont pas trompés. Nous devons dire que M. le vicomte d’Hauterives nous fait le récit de chaque vue avec clarté, précision et délicatesse. Aussi l’auditoire l’écoute avec attention. Il sait le captiver et l’intéresser. Nous souhaitons à Mme la comtesse et à M. le vicomte un succès toujours croissant, et nous leur offrons nos sincères félicitations.” 54

BARBE-BLEUE de Georges Méliès (1901)
BARBE-BLEUE de Georges Méliès (1901) : Les sept femmes pendues
collection : Les amis de Georges Méliès
LE VOYAGE DANS LA LUNE de Georges Méliès (1902)
LE VOYAGE DANS LA LUNE de Georges Méliès (1902) : clair de terre (10e tableau)
collection : Les amis de Georges Méliès

Notes:

  1. La Presse, 26-27 juin 1899
  2. La Défense, 31 août 1899
  3. Jugement du 30 mars 1899, Archives de la Seine
  4. 50,000 Fr à l’époque étaient une fortune. On pouvait acheter une villa pour ce prix – en argent canadien d’aujourd’hui environ 200.000.00$
  5. Lettre de janvier 1898
  6. La Presse, 27 juin 1899
  7. La Patrie, 17 juillet 1899
  8. La Presse, 27 juin 1899
  9. La Presse, 30 juin 1899. Essayez donc d’obtenir une reprise dans un cinéma aujourd’hui
  10. La Presse, 30 juin 1899
  11. Le Nord, 6 juillet 1899
  12. Ottawa Free Press, 15 septembre 1899
  13. La Presse, tout l’été 1899
  14. La Presse août, septembre, décembre 1899 et février 1900
  15. La Presse, 1er, 9, 19 avril et 1er mai 1899
  16. L’Événement, 10 mai 1899; Le Spectateur, 20 juillet 1899
  17. La Patrie, 30 décembre 1899
  18. La Patrie 5 janvier 1900
  19. Montreal Daily Star, 28 juin 1899
  20. La Presse, 12 avril 1899
  21. Le Nord, 6 juillet 1899
  22. L’Avenir du Nord, 24 novembre 1899
  23. Quant à cette rivalité voir : Le Nord, 6 juillet 1899, 13 juillet 1899, 14 décembre 1899; L’Avenir du Nord, 7 juillet 1899, 14 juillet 1899, 24 novembre 1899, 7 décembre 1899, 14 décembre 1899
  24. Programme du 4 décembre 1898, Archives Clercs St-Viateur, Montréal
  25. L’Avenir du Nord, 13 juillet 1899
  26. L’Avenir du Nord. 14 juillet 1899
  27. L’Avenir du Nord. 14 juillet 1899
  28. L’Étoile du Nord, 13 juillet 1899
  29. La Presse, 17 juillet 1899
  30. L’Union, 14 juillet 1899
  31. La Tribune, 15 juillet 1899
  32. Le Courrier de St-Hyacinthe, 18 juillet 1899
  33. La Tribune, 18 juillet 1899
  34. La Tribune, 20 juillet 1899
  35. Le Progrès de Valleyfield, 21 juillet 1899
  36. Le Progrès de Valleyfield, 28 juillet 1899
  37. La Défense, 27 juillet 1899
  38. La Défense, 31 août 1899
  39. La Défense, 7 septembre 1899
  40. La Défense, 7 septembre 1899
  41. “Journal du Séminaire de Chicoutimi”, L’Oiseau-mouche, 9 septembre 1899
  42. Ottawa Free Press, 15 septembre 1899
  43. La Presse, 14 septembre 1899
  44. La Presse, 18 septembre 1899
  45. C’est sans doute parce que ses commentaires étaient en français que le vicomte avait plus de succès auprès des francophones.
  46. Le Temps, 16 septembre 1899
  47. L’Avenir du Nord, 14 juillet 1899
  48. La Presse, 12 janvier 1900
  49. La Patrie, 24 novembre 1899
  50. Le Progrès de Valleyfield, 19 janvier 1900
  51. Archives des Clercs St-Viateur, Journal de l’école St-Louis de Gonzague, 3e volume 1899-1902, 22 janvier 1900.
  52. Journal du Collège St-Rémi, Archives des Clercs St-Viateur. Montréal.
  53. Journal du Collège St-Rémi, Archives des Clercs St-Viateur, Montréal
  54. Écho des Bois-Francs, 3 mai 1900