K – Les faiblesses de la distribution des films canadiens au Royaume-uni (chapitre 48-54)
48 – Compte tenu qu’il existe déjà des rapports préparés par l’Ambassade du Canada sur la distribution limitée de films canadiens au Royaume-uni, il me suffit dans ce rapport de faire ressortir les principales faiblesses suivantes :
49 – Chaque ministère envoie ses films séparément en Grande-Bretagne. Ils ne se consultent pas quant au moment de l’expédition et les films ne sont pas distribués selon un plan prévu et centralisé. Les services ne recoupent de façon coûteuse. Le public est confus et ne sait où aller chercher les films. On ne réussit pas à contrôler et à diriger l’effet de propagande que donnent les films canadiens.
50 – Plusieurs représentants sont responsables du cinéma canadien au Royaume-Uni. L’entretien et la distribution ne sont pas centralisés. On peut présumer que certains films, dont on a de cette manière perdu le contrôle, ont peut-être cessé de servir les intérêts canadiens.
51 – Les films canadiens ne sont pas distribués selon un plan de propagande où chaque type de films viendrait compléter l’influence des autres. Il n’existe aucun mécanisme pour contrôler la circulation des films envoyés du Canada et en assurer le meilleur usage possible.
52 – À l’Empire Library, la section canadienne est dans une situation qui laisse à désirer. On a besoin de nouvelles copies et de nouveaux films. Encore faudrait-il être à même de profiter efficacement de ce débouché.
53 – Plusieurs organismes de propagande ont déjà mis au point avec succès la distribution spécialisée de films publicitaires : mais le gouvernement canadien n’a presque pas tenu compte des possibilités en ce domaine. Il ne possède aucun mécanisme pour y imposer sa présence ni pour collaborer avec les autres organisations de propagande et partager l’utilisation des écrans.
54 – D’autres organismes de propagande ont développé la distribution de films documentaires en salles commerciales. Le gouvernement canadien ne possède actuellement aucun mécanisme pour informer l’Office du film des exigences et des possibilités en ce domaine et pour le conseiller dans l’établissement de contrats commerciaux.