Notes sur les pellicules
Contretype : Copie intermédiaire à grain fin entre l’original et la copie de projection. Il est dit «positif» s’il est tiré du négatif original et «négatif» s’il est tiré d’un positif. Les contretypes servent principalement à la fabrication des copies de projection et permettent de minimiser les risques de rayer le négatif.
Retrait : Fabriqué de matière plastique, le support de la pellicule peut rétrécir sous l’effet de la sécheresse, de la chaleur ou de l’évaporation de produits chimiques entrant dans la fabrication de la pellicule. Une pellicule trop rétrécie ne passe plus ou passe mal dans les engrenages ou les griffes des appareils de visionnement ou de tirage. Le retrait se calcule en pourcentage, 0% correspondant à l’écart entre un nombre donné de perforations; il se mesure à l’aide d’une règle spéciale (ci-contre). Un support neuf en acétate a déjà un retrait de 0,3%. En deçà de 1%, une pellicule est jugée acceptable. Au-delà, il faut tenir compte du degré de tolérance des projecteurs ou des tireuses. Un film trop rétréci peut être temporairement «étiré» sous vide par un procédé chimique violent mais efficace, le temps de tirer un contretype. À noter que le support en polyester ne subit aucun retrait
Les rayures : La pellicule est un matériel fragile. Son support et surtout son émulsion (malgré la couche anti-abrasive) sont vulnérables aux rayures. Les rayures ont notamment pour effet de diffracter les rayons lumineux, ce qui les rend encore plus perceptibles (fig. 1). Pour copier un film rayé tout en faisant disparaître un bon nombre de rayures, il faut utiliser une tireuse à tirage humide. La pellicule passe dans un couloir plein de liquide; celui-ci vient remplir les rayures; ainsi la lumière garde à peu près sa trajectoire normale (fig. 2).