Conclusion provisoire
Nous avons donné, dans ce document, toutes les informations que nous possédions sur Charley Bowers et sur les films retrouvés.
Mais ce travail n’est qu’une première étape et une invitation à la découverte. Il faut maintenant en savoir davantage et, d’abord, chercher les films perdus.
Sans doute existe-t-il, dans différentes Cinémathèques, sous la rubrique “Non identifié” des copies ou des fragments de copies que l’on pourra désormais attribuer à Bowers. Les photogrammes que nous publions devraient aider à reconnaître le personnage.
Il faudrait également savoir si celui-ci n’a pas été affublé, dans tel ou tel pays d’Europe, de surnoms donnés par les distributeurs locaux (comme “Bricolo” en France), ce qui ouvrirait de nouvelles pistes.
Enfin il est fait appel aux collectionneurs. Nous serions surpris, par exemple, qu’il n’existe pas en France, chez des particuliers, de copies en standard ou en format réduit des TRUCS DE BRICOLO.
Bowers mérite que l’on poursuive les investigations. Il a réussi un mariage à peu près unique du slapstick et du film image par image. En outre, il avait un esprit trop bizarre pour ne pas plaire aujourd’hui aux amateurs de fantastique. Malin, retors, génial, il a été un marginal du cinéma américain et nous sommes persuadés que les quinze comédies perdues des années 26 à 28, donneraient, si on les retrouvait, une dimension inattendue à ce qui n’est encore, pour l’instant, que le mystère Bowers.