19/11/2008, CINÉMA DU PARC (SALLE DE CINÉMA), Montréal, Canada, MONTRÉAL. RENCONTRES INTERNATIONALES DU DOCUMENTAIRE
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Résumé
Durant trois ans, le virtuose du pochoir Peter Gibson, alias Roadsworth, a marqué de son empreinte les rues de la Montréal, prenant comme il le dit « les rues d’assaut » au lever du jour. Armé d’un pulvérisateur de peinture et de pochoirs qu’il a fabriqués, il se met à jouer avec le langage de la rue, recouvrant de ses propres images les craquelures de l’asphalte : un passage pour piétons devient ainsi une énorme empreinte de botte, la vigne étouffe les lignes séparatrices de la chaussée et des prises électriques se multiplient dans les places de stationnement. Et de chaque oeuvre émane une question pressante : À qui appartient l’espace public? Roadsworth : Franchir la ligne relate en détail les poursuites judiciaires intentées contre l’artiste dans son pays ainsi que ses voyages à l’étranger dans un village français au bord de la mer, à Londres et à Amsterdam, lieux lointains où les rues porteront elles aussi ses traces - légitimes ou non. Le film fait le récit du combat que mène personnellement Roadsworth pour défendre son oeuvre, se définir en tant qu’artiste et soulever les questions délicates entourant l’art et la liberté d’expression. Dans Roadsworth: Franchir la ligne, le cinéaste Alan Kohl brosse le portrait d’un homme qui provoque le débat sur le sens de l’art au coeur de l’espace urbain. (Site Web de l'ONF)
Résumé anglais
Over a period of three years, the stencil artist Peter Gibson, aka Roadsworth, made his mark on Montreal in the early hours of the morning by launching a self-described "attack on the streets." Armed with spray paint and handmade stencils, he began to play with the language of the streets, overlaying city asphalt markings with his own images: a crosswalk became a giant boot print, vines choked up traffic dividers, and electrical plugs filled parking spots. Each piece begged the question, Who owns public space? Roadsworth: Crossing the Line details the artist's prosecution at home and his travels abroad to France, London and Amsterdam, as he imprints himself legitimately (and illegitimately) on foreign streets. The film reflects Roadsworth's personal struggle to defend his work, define himself as an artist and address difficult questions about art and freedom of expression. With Roadsworth: Crossing the Line, filmmaker Alan Kohl provides a portrait of an artist who provokes debate about the significance of art in urban spaces. (Site Web de l'ONF)