Captations vidéo des conférences > La situation en Amérique Latine
Le manifeste de Solanas et Getino, Vers un troisième cinéma, était issu d’une réalité bien concrète : celle de l’Argentine sous la dictature et par la suite sous le Peronnisme. Le propos radical de ce document de quinze mille (15 000) mots s’inscrivait dans la foulée de celui de Glauber Rocha (Pour une esthétique de la faim) et précédait celui de Julio Garcia Espinoza (Pour un cinéma imparfait). Déterminés par la lutte anti-fasciste menée dans ces pays et la situation d’un cinéma post-révolutionnaire à Cuba plusieurs ont semblé oublier la teneur du débat tout autant formel et esthétique que posaient ces trois « manifestes » qui étaient le produit de situation pré-révolutionnaires. Appliqués à la lettre dans des pays où la lutte était d’un ordre social et politique totalement différent ils ont donné espace à quelques glissements réthoriques que les auteurs ont tenu à nuancer.
Espinosa et les codes du cinéma dominant
Panel sur le cinéma latino américain : Fernando Solanas (Argentine), Julio Garcia Espinosa (Cuba), Rodolpho Broullon (New-York, États-Unis d’Amérique), Humberto Rios (Argentine), Mario Handler (Uruguay). Traduction en anglais à la table par Gino Lofredo et Rodolpho Broullon.
Espinoza parle du fait que l’image du Tiers-Monde, dans le cinéma en général tout comme dans leur propre cinéma, n’est perçue qu’à travers un cinéma d’information, soit dans des documentaires ou dans les reportages d’actualité. Alors que celle du monde occidental en est une de fiction, de l’imaginaire. Juin 1974. Extrait de 7 min 23. Support d’origine : Vidéo bobine 1/2 pouce. Coll. Cinémathèque québécoise.
Anecdote sur le cinéma de genre et sur le besoin pressant de procéder à une analyse formelle et cinématographique du cinéma de distraction. Juin 1974. Extrait de 1 min 40 s
Support d’origine : Vidéo bobine 1/2 pouce. Coll. Cinémathèque québécoise.
Le cinéma hollywoodien est «chargé» à sa façon d’idéologie, si bien que l’imaginaire du Tiers-Monde n’est pas représenté dans le cinéma de distraction en général et ce, tout comme dans leur propre cinéma. Anecdote sur la perception générale du cinéma et la nécessaire dialectique qui en découle. Juin 1974. Extrait de 3 min 25. Support d’origine : Vidéo bobine 1/2 pouce. Coll. Cinémathèque québécoise.
Fernando Solanas et la situation en Argentine
Fernando Solanas, Edgardo Pallero et Humberto Rios (Argentine).
Solanas sur l’élargissement du Concept du Tiers Cinéma. Juin 1974. Extrait de 2 min 43 s. Support d’origine : Vidéo bobine 1/2 pouce. Coll. Cinémathèque québécoise.
Avec le retour de la démocratie en Argentine et de la fin de la clandestinité qui fut à l’origine du mouvement, Solanas parle de la constitution d’un «Front Large» des forces du cinéma vue de la nécessaire remise en question de l’appareil économique de l’industrie cinématographique capitaliste dans le processus de libération de la culture nationale. Juin 1974. Extrait de 3 min 57 s. Support d’origine : Vidéo bobine 1/2 pouce. Coll. Cinémathèque québécoise.
Solanas sur les raisons historiques de la présence de la délégation latino-américaine à Montréal aux RINC . Juin 1974. Extrait de 4 min 12 s. Support d’origine : Vidéo bobine 1/2 pouce. Coll. Cinémathèque québécoise.
Déclaration de Solanas sur la notion de Troisième Cinéma aujourd’hui. Juin 1974. Extrait de 7 min 22 s. Support d’origine : Vidéo bobine 1/2 pouce. Coll. Cinémathèque québécoise.